Parole après le jour de fête de l’Archange Michel

2 décembre 2021

fête de l’Archange Michel

Dimanche dernier, nous avons célébré la fête de l’Archange Michel et de l’armée céleste. Il y a en elle tous les anges fidèles, parmi lesquels il y a aussi notre ange-gardien. Il nous est donné depuis notre baptême comme notre aide, protecteur, intercesseur. D’une manière invisible, il nous protège des paroles, affaires et pensées incorrectes. Il fait tout le possible pour nous fortifier dans la foi.

S’étant nommés chrétiens, nous avons déclaré la guerre au péché non pas seulement en nous, mais aussi autour de nous. Nous n’y sommes pas seuls car il y a toujours notre ange-gardien avec nous. La victoire y est obtenue avec la foi. Voilà pourquoi l’homme croyant ne dira pas: «Je suis seul, tout le monde m’a quitté». Il ne se plaindra pas qu’on ne l’écoute pas et que ses proches sont loin de lui: parce que la foi en Christ et son ange-gardien sont avec lui.

Nous avons lu dans l’Évangile d’aujourd’hui sur la femme qui avait dépensé tout ce qu’elle avait pour les médecins, mais n’avait pas reçu la guérison. Dans ses souffrances elle a appris sur le Médecin principal, le Christ. Avec foi elle a touché Ses vêtements et a été guérie. Encore nous avons lu que la fille d’un homme riche et notable était en train de mourir. Et voici qu’on a dit à cet homme qu’elle était déjà morte, pourquoi déranger encore le Maître? Mais le Christ lui a dit: «Aie seulement la foi et elle vivra».

Un jour, une femme dont le mari se trouvait à la réanimation avec une affection pulmonaire considérable, est venue à notre monastère. On lui avait dit qu’il n’allait pas survivre. Oui, nous nous sommes habitués aujourd’hui à compter sur les inventions humaines et avons peu de foi en la puissance de Dieu. Nous pensons que de nos jours tout est autrement qu’aux temps bibliques. Mais le Christ est le même, la grâce est la même, c’est que nous avons peu de foi. Nous devons nous rappeler que Dieu nous aime et que notre vie se trouve dans Ses mains. Cette femme est venue à notre église Saint Jean de Shangaï et de San Francisco vers l’icône de la Mère de Dieu «Qui guérit» et se mettant à genoux, a prié, les larmes aux yeux, pour le salut de son mari. Quelques jours après, elle est revenue pour dire que son mari était en train de se rétablir.

La prière ne connaît ni les distances ni les frontières humaines. La prière c’est le contact avec la vie nouvelle, avec l’éternité. Nos cœurs souffrent et compatissent, mais il est important qu’il y ait dans cette compassion la foi et l’espoir du salut, sans lesquels celle-ci se transforme en une tristesse et tue l’homme.

Si nous avons trouvé Dieu dans notre vie, nous comprenons alors que toute la plénitude est en Lui. Nous savons exactement que le Christ ne nous quittera jamais et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre l’Église de Dieu. L’Église c’est le Corps du Christ et nous sommes aussi ses parties. Demandons Dieu de nous fortifier dans la foi. Dieu vous sauve.

Nous ne savons pas combien nous vivrons encore sur cette terre, mais ce comment nous allons vivre, cela dépend de nous.

Archiprêtre André Léméchonok

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