Lorsqu’un homme venait chez saint Païssios l’Athonite, le starets percevait les péché de son visiteur comme s’il s’agissait des siens, il avait de la compassion pour cet homme. Quant à nous, personne ne veut assumer la responsabilité de quoi que ce soit, tout le monde veut rejeter la faute sur quelqu’un d’autre: ‟Nous vivons mal, c’est celui-ci qui est à blâmer”, ‟Tout va si mal pour moi ‒ c’est la faute de celui-là”; ‟Mes enfants sont comme ça, c’est la faute de l’école, de ses amis”.
Mais la vie spirituelle commence lorsqu’on assume sa responsabilité et sa culpabilité. Et pas seulement pour soi, mais aussi pour les autres. Si nous arrêtons d’avoir peur de la responsabilité, alors le Saint-Esprit pourra agir. Mais si nous la nions et blâmons les autres, la vraie vie spirituelle passera à côté. Même si nous allons à l'église, même si nous nous confessons et recevons la communion. Si nous nous ne portons pas de fruits spirituels, notre vie sera triste.
Une personne qui va à l'église ne peut pas être malheureuse ni avoir besoin de quelque chose, ni se plaindre d’avoir beaucoup de problèmes. Si nous avons confiance en Dieu, nous devons apprendre à Le remercier pour tout et à vivre une vie chrétienne.
Prêtre Rodion Alkhovik