«Remets-nous nos dettes...»

13 septembre 2021

remets nous nos dettes

Je félicite tout le monde du jour du dimanche, de la communion.

Nous continuons notre cheminement dans le cercle de la vie d’église. Chaque année, nous suivons ce cercle, le commençant et terminant par la Résurrection du Christ. Voici que c’est déjà la clôture de la fête de la Dormition de la Mère de Dieu.

Dans l’Evangile de ce dimanche, nous lisons sur un homme à qui il a été pardonné, mais qui n’a pas pardonné lui-même. Notre dette devant le Christ, le Créateur du ciel et de la terre, est immense. Si immense que nous ne pourrons jamais la rembourser. Nous serons toujours Ses débiteurs. Nous avons cependant sur cette terre des gens que nous considérons comme nos débiteurs.

Dans la brève prière «Notre Père» il y a des paroles très importantes: «...Remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs». Ces paroles sont sur la prise de conscience de notre indignité, de notre état de pécheur. Nos débiteurs sont non seulement ceux qui nous doivent quelque chose matériellement, mais aussi ceux que nous devons pardonner et ne pas juger. En jugeant, nous comme si faisons payer la dette que nous devons pardonner. Nous affermissons notre droit et la supériorité là où nous devons manifester une prudence et garder une bonne pensée et un bon sentiment même si nous voyons quelque chose de mauvais. Nous le séparons de l’homme qui est tombé dans un état malade et qui maintenant ne comprend pas ce qu’il fait. «Père, pardonne-leur» (cf: Luk 23:34), priait le Christ et Il nous apprend à prier ainsi.

De cette manière nous formons en nous une habitude du bien et de la bonne pensée afin d’être toujours avec Dieu. Néanmoins, renonçant à ce travail, nous tombons dans la condamnation et nous nous éloignons de Dieu et perdons Sa grâce. C’est alors que le poids qui dépasse nos forces tombe sur nous et beaucoup de monde n’arrive pas à tenir bon sous sa lourdeur. L’homme se dit alors: «Tout va mal déjà chez moi, je n’arrive à rien faire, c’est ma fin». Que souvent qu’on peut entendre à la confession: «Cela m’est égal, père, je vais mourirde toute façon, personne ne me pardonnera les péchés que j’ai commis. Il n’y a plus de sens».

Ce désespoir témoigne seulement de notre orgueil. Quand nous allons à l’église, nous devons croire que Dieu nous pardonnera. Nous devons croire que Dieu entendra nos prières et aidera ceux pour qui nous luttons. Nous devons obligatoirement lutter pour cette foi. Pourquoi es-tu venu? Vers qui es-tu venu? Vers Dieu? Son amour est sans bornes et sans fin. Nous devons nous-mêmes être exigeants envers nous-mêmes et devons rendre compte de ce comment nous vivons. Aussi, nous devons apprendre à vivre autrement, ayant pleine conscience de notre immense dette devant Dieu et pardonnant à nos débiteurs.

Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi!

Archiprêtre André Léméchonok

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