Le Christ est entré à Jérusalem. Il y n'est pas entré sur un char, ni sur un cheval, mais sur un âne. Il faut être comme un enfant pour l'imaginer. Le monde n'accepte pas un tel Roi qui secoue ses fondations construites sur le péché, qui ouvre de nouveaux horizons, qui fait découvrir une autre vie et une compréhension différente de son sens et de son but.
Le monde a donc crucifié le Christ. Mais sur la croix, parmi les brigands, Il a remporté la victoire. Il a écrasé Ses ennemis, bien qu'ils se réjouissent pour le moment en partageant Ses vêtements. Sa mort sur la croix a accordé le salut à nos âmes dans l'éternité. Il est le Roi que nous accueillons pour vivre avec Lui selon les commandements de l'Amour.
Pouvez-vous imaginer combien de milliards de personnes existent dans ce monde sans le Christ ? Pouvez-vous imaginer ce qui se passe dans leurs âmes et leurs esprits ? Ils ne croient pas qu'il y aura la vie éternelle. Ils s'accrochent à des choses temporelles, mais bientôt il n'y aura plus rien à quoi s'accrocher : tout se déprécie, tout devient insignifiant là où il n'y a pas de Dieu, là où il n'y a pas Son Amour.
Nous nous nourrissons de cet Amour et nous nous réjouissons dans le Seigneur, même lorsque les choses vont mal. C'est ça le courage et la force d'âme. Que Dieu nous aide tous. Ces rameaux avec lesquels vous avez accueilli le Seigneur, qu'ils vous rappellent l'Amour de Dieu que nous recevons à l’église et que nous partageons pour porter les fardeaux les uns des autres et accomplir ainsi la loi du Christ.
Sauve tout le monde, Seigneur!
Par l’archiprêtre André Léméchonok
