Toute la plénitude de la vie est en Dieu

18 novembre 2020

plenitude vie

La chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu (1Co 15:50). Grand souhait que nous vivions une vie spirituelle. Qu’on ne rampe pas sur le sol et qu’on ne pense pas tout le temps trouver quelque chose de bon à manger, quelque chose de précieux et nécessaire pour nous, mais que l’on ouvre les yeux et regarde dans le ciel, parce que notre patrie est là. Après que la terre a perdu le lien avec Dieu à la suite de la chute de l’homme, elle est devenue une tombe où chacun de nous sera enterré à son temps. On ne peut ni échapper ni se cacher à cela, personne ne peut y aider. Mais le Christ nous a révélé que la mort n’existe pas. C’est la plus grande découverte de l’homme dans ce monde. C’est terrible de vivre toute le temps au bord d’une fosse et d’avoir peur de tout. Lorsque l’homme fait confiance à Dieu et remet sa vie entre Ses mains, il trouve la liberté. C’est ainsi que nous ne vivons plus déjà au bord d’une fosse, mais nous disons tous les jours: «Seigneur, nous remettons entre Tes mains notre esprit et si Tu le veux, nous vivrons encore, mais si Tu nous prends, prends-nous chez Toi».

Nous ne disons pas que le néant c’est la mort. C’est un passage de la vie temporaire à la vie éternelle. Il abandonne tout ce qui est périssable, tout ce qui ne peut pas se retrouver dans l’éternité, mais aujourd’hui, toute notre vie terrestre est, malheureusement, remplie de ça. Ce qui est spirituel, ceci représente un pourcentage minime. Une goutte. La mer de soucis de tous les jours où nous barbotons et perdons le souffle à cause de l’eau avalée, nous attire tout de même: peut-être que nous pouvons nous y procurer quelque chose... Mais non, rien! Tôt ou tard, tout devient des déchets, même les meilleurs objets. On s’achète, par exemple, des vêtements et on dit: «Quels beaux vêtements! Qu’est-ce que je suis belle avec», mais après on les jette, dans le meilleur des cas, on les donne à quelqu’un...

Certes, nous avons beaucoup de ce qui nous encombre à notre intérieur et nous avons besoin d’espace, de liberté. La grâce Divine consume les ronces de tous nos péchés. «Seigneur, sauf Toi je n’ai besoin de rien, et en Toi je peux trouver tout ce dont j’ai besoin dans cette vie temporaire mais aussi dans la vie du siècle à venir...»

Toute la plénitude de la vie est en Dieu et non pas en l’homme. Maxime Gorki avait écrit: «L'homme! C'est magnifique! Cela sonne... fier!» ou encore «Le pétrel annonciateur des tempêtes plane fièrement...» Oui, ça plane fièrement, mais après ça peut tomber. Voilà pourquoi nous devrions n’être fier de rien, mais apprendre à nous résigner et à vivre selon la volonté de Dieu. Pour ce faire, nous devons comprendre que Dieu sait mieux ce qui est nécessaire pour nous. On pense savoir tout, jusqu’à dire à Dieu ce qui nous est nécessaire. Lui, Il a peut-être d’autres projets à notre propos. Ainsi, lorsque l’homme vit en Dieu et remercie Dieu de tout, il n’a besoin de rien dans ce monde parce qu’il a déjà atteint la plénitude. L’homme qui vit sans Dieu, de quoi qu’il remplisse ce vide dans son coeur, son âme demande tout de même tout à fait autre chose, elle cherche la paix, la pureté, l’humilité...

Chers frères et sœurs, nous prions donc que l’Esprit Saint nous conduise vers la vérité, qu’Il nous guide dans cette vie et nous donne tout ce qui est nécessaire pour le salut de notre âme immortelle.

Archiprêtre André Léméchonok

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